Nos chambres d'hôtes ? Un projet fou qui prend forme doucement

Quand l’ancêtre des boîtes de nuit, une salle de bal, nous inspire des chambres de 6 mètres de hauteur ! C’est un sacré pari dont s’empare Nathalie, notre architecte très créative et réactive. Nous lui laissons champ libre, avec un seul impératif : l’introduction du nombre d’or dans le calcul des proportions.

Nos idées validées sur un plan ... Nos chambres d'hôtes prennent de la hauteur !

Nous nous comprenons rapidement avec Nathalie, il faut dire qu’elle est très à l’écoute de notre projet. Après quelques ajustements, nous confirmons ses plans et déjà nous nous projetons (en 3D !) dans les futures chambres de la salle de bal. Ah oui, ce qui nous a séduit dans l’acquisition de ce lieu, c’est la présence, en plus d’une maison traditionnelle bretonne, d’une salle de bal du siècle dernier tout en pierre de taille et qui présente une hauteur sous plafond de presque 6 mètres ! 6 mètres de hauteur, cela sous-entend mezzanine.

Vous imaginez la suite ?

les travaux démarrent, la Maison Blanche de Perguet en Benodet reprend vie !

Notre collaboration avec l’architecte choisie, Nathalie Suignard se déroule à merveille. Elle nous oriente vers des artisans avec qui elle travaille fréquemment, et c’est un coup de cœur que nous éprouvons avec tous ! Amour du travail bien fait, talent et expérience, chacun nous apporte son lot d’expertise.

Les travaux commencent début novembre 2019 : dépose du parquet et du lambris, décaissage, isolation, chape, montage des cloisons, pose des mezzanine…. Tout s'enchaîne comme prévu initialement. De bonnes surprises se présentent sur le chantier. Entre autres, la découverte, non pas d’un trésor sous le parquet, mais d’une magnifique charpente sous le lambris du plafond en forme de coque de bateau inversée.

Parmi les vestiges de la salle de bal, nous regardons avec une certaine émotion les traces de l’estrade sur le mur intérieur du pignon nord. Cette estrade recevait les orchestres invités à jouer pour le plus grand plaisir des Bretons danseurs du week-end. Le parquet lui, présente de sacrés marques de pas. Ça swinguait à Perguet !

Naissance de notre jardin nourricier en permaculture

Pendant ce temps, Pierre et moi profitons des beaux jours pour dessiner notre jardin des merveilles ! Nous créons des espaces différenciés pour le jardin nourricier et d’ornement. Les deux s’interpénètrent harmonieusement. Nous traçons plusieurs cercles d’un diamètre de 5 mètres environ chacun et nous déposons dessus un savant mélange de matières carbonées, azotées, iodées ! 30 cm d’épaisseur de ce substrat naturel sont répandus sur les cercles afin de préparer la terre de notre futur potager. Tous nos déchets végétaux des tailles sont broyés à l’aide d’une machine qui m’a valu au passage une triple tendinite (les joies de passer d’un travail sédentaire à physique !).

Les pommiers honorent notre arrivée en nous donnant des kilos et des kilos de fruits. Nous sommes très gâtés. Compote, confitures, gelée, gâteaux et autres gourmandises sont produites au fil des récoltes. Un prunier croule sous le poids de ses fruits : la Belle de Louvain nous offre ses rondeurs juteuses. Confitures et glaces maison subliment la belle !

Une serre pour prolonger les saisons

Un jardin en permaculture, une volonté de quasi-autosuffisance (pas trop quand même, car la coopération avec les producteurs locaux nous importe beaucoup) nous inspire la création d’une serre. Pierre et Charles (mon fils, citoyen du monde, est actuellement à nos côtés !) se collent à ce dossier et la construisent en deux jours. Ainsi, nos semis seront en route dès février et les tomates abritées en été : 24 m2 à disposition pour cela, mon chéri et mon garçon sont des champions et de vrais castors !